Bonjour à tous! Quelle joie de vous retrouver pour un nouvel article, cela signifie que j'ai du temps à consacrer à mes passions et à vous donc! Et puis, le blog a fêté ses deux ans le deux avril et ça me fait chaud au coeur. Je suis heureuse du chemin parcouru depuis les tous débuts. Le blog a grandi et moi aussi. Et ce n'est pas fini... et c'est excitant!
Mais revenons-en à l'article du moment. J'ai pas mal lu ces derniers jours, je suis heureuse de vous présenter une partie de mes dernières lectures et mes impressions à leur sujet. N'hésitez pas à me laisser vos commentaires, je réponds à tout le monde.
Le caveau de famille de Katarina Mazetti
Ce livre est la
suite de La tombe d'a côté que j'avais chroniqué sur le blog il y a quelque
temps (pour lire cette chronique, cliquez ici). Je vous avais dit avoir passé un
excellent moment avec ce livre, tout en étant passablement énervée par
différents points. Et bien, je peux vous dire que ces points reviennent dans le
deuxième tome à la puissance dix. S'il est vrai que j'ai souri quelques fois,
j'ai aussi énormément grincé des dents. Pourquoi? On retrouve Benny et Désirée
qui essayent d'avoir un enfant alors qu'ils ont rompu et que Benny vit avec sa
nouvelle compagne (sa cousine). Les personnages principaux, Désirée et
Benny, sont à eux deux, selon moi, une accumulation monstre de clichés et
d'excès en matière de machisme, d'égoïsme, de bêtise, de caprice, de manque de
bienveillance, etc. Les quelques sursauts qu'ils ont l'un et l'autre ne sauvent
en rien tout le reste. Bien sûr, ils finissent par avoir cet enfant et à vivre
ensemble et je pourrais trouver très intéressant de passer en revue tout ce
qu'il ne faut surtout pas faire, seulement voilà, je n'ai pas compris où voulait
en venir l'auteur. Dénoncer ces stéréotypes qui existent vraiment? Si oui, le
trait est tellement forcé que j'ai trouvé ça ridicule et... énervant. On a les
stéréotypes de la vie de couple dans tout ce qu'elle a de négatif, ceux du
milieu de l'agriculture, ceux du milieu des gens dits "cultivés". C'est moche.
C'est d'autant plus moche - attention déflorage de la fin du récit - que
l'histoire se termine sur une absence de morale sans nom (pour moi encore une
fois) où aucune clé n'est donnée pour justement ne pas tomber dans ces écueils,
c'est limite si on ne devrait pas en rire en se tapant la main sur la cuisse.
Ben moi, ça ne me fait pas rire. Je ne vois vraiment pas où l'auteur a voulu en
venir et je me demande bien ce qu'elle pense elles-même de ces personnages
sortis de son imagination. J'ai fini ce livre avec un goût amer en bouche parce
qu'il est la somme de tout ce qu'il ne faut pas faire, parce que c'est moche que
des gens "s'aiment" de cette manière et restent ensemble, parce que l'amour ça
ne devrait pas être ça et le quotidien non plus. Brrrr. Une sorte d'histoire
romantique version horreur en quelque sorte.
Le monde a-t-il un sens de Jean-Marie Pelt et Pierre Rabhi
Jean-Marie Pelt est biologiste, botaniste-écologue et pharmacien, c'est un "chrétien qui défend la science et un scientifique qui défend une certaine forme de chrétienté".
Quant à Pierre
Rabhi, c'est un agriculteur bio, penseur et essayiste très connu qui est à l'origine du mouvement des colibris.
Deux noms semblables
à des promesses qui me font espérer des moments d'intenses et profondes
réflexions au cours de ma lecture.
Cet essai a pour but
de nous montrer l'associativité à l'oeuvre dans la nature depuis le bigbang et
de nous prouver à travers moults exemples très intéressants que l'homme aurait
tout intérêt à fonctionner de la sorte plutôt que d'appliquer la loi du plus
fort et la théorie de l'évolution de Darwin. Quid du quatrième de couverture? Comme
trop souvent, il n'oriente pas correctement le lecteur et est à la limite du
mensonger.
Et oui, j'ai été
très déçue par cet essai. Non pas que le contenu ne soit pas intéressant, il est
au contraire très instructif grâce aux nombreux exemples concrets d'associativité dans la
nature. Mais malgré ce côté instructif, pour ma part en tous les cas, la manière
dont les choses sont présentées et le vocabulaire au final très scientifique
jeté en pâture à nous, incultes lecteurs, pèchent par son côté j'en jette mais
ça sonne un peu creux quand même. De plus, alors que les deux noms des auteurs
sont inscrits à parts égales sur la couverture, on se rend compte au final que
non seulement leur écriture n'est pas mêlée, mais qu'en plus, la partie de Rabhi
ne compte que pour un petit tiers de l'ouvrage et a été ajouté après que Pelt
ait écrit la sienne. Là aussi, je suis déçue.
La caste
cannibale - Quand le capitalisme devient fou de Sophie Coignard et Romain Gubert
Quand on s'intéresse à la
décroissance, à la consom'action, qu'on commence à toucher à ces domaines-là,
peu importe la porte par laquelle on est passé pour y arriver, si on n'a pas
d'emblée franchi celle du capitalisme-c'est-quoi-et-pourquoi, on finit par y
arriver et par regarder ce qu'il s'y passe... Après avoir pris la porte des
banques, avec Les banksters dont je vous parlais ici, j'ai donc franchi celle du
capitalisme, de sa folie, de sa course effrenée en forme de rouleau compresseur
et de la manière dont les gouvernements censés nous représenter lui laissent les
coudées franches. Si on se limite à l'une des définitions du dictionnaire, le
capitalisme c'est "un système qui s'appuie sur la propriété privée des moyens de
production et qui a pour fondement l'accumulation du capital productif au
travers de la réalisation du profit". Ce livre nous montre comment, dans les
faits, le capitalisme se met en pratique, exemples concrets à l'appui:
augmentation de la pauvreté, augmentation du stress au travail pour ceux qui ont
réussi à en trouver un, comportement des "grands" patrons français, scandales
(affaire Renault, affaire des Pages jaune, affaire Dexia, etc.), rôle de ces
agences de notation sorties de nulle part, anecdotes sur le FMI, rôle des
banques. Insuffisant pour avoir une vision complète si on ne connaît pas bien le
sujet, mais éclairant.
Voilà les curieux, c'est tout pour aujourd'hui, j'espère que vous avez pris du plaisir à me lire, en tous les cas, moi j'ai pris beaucoup de plaisir à écrire cette chronique!
A très vite!
Ness Butterfly
Quand je vois le temps que je mets pour terminer un ouvrage, je ne peux que te tirer mon chapeau sur le nombre de lectures ingurgitées!
RépondreSupprimerLes voyages quotidiens en train, ça aide ;)
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